La société actuelle pousse le parent à tendre vers la perfection. Ils se doivent d’être des maîtres de la « positive attitude » : pensée positive, éducation positive, pédagogie positive, discipline positive et j’en passe.
Ce nouveau regard sur la parentalité pousse les parents à rêver de devenir des parents idéaux. L’éducation non violente, l’empathie, l’écoute, la communication et la bienveillance sont les clés d’une éducation réussie pourtant ce n’est pas si simple.
Durant des années, le parent devait être obéi et l’enfant devait obéir. Aujourd’hui, les parents souhaitent entretenir des relations privilégiées avec leurs enfants.
Ils se penchent sur leurs besoins, ils se questionnent sur leurs frustrations, Le bonheur de leurs chères petites têtes blondes devient leur priorité.
Certains parents se trouvent « trop ceci, trop cela », « pas assez ceci, pas assez cela », ils ont l’impression que rien de ce qu’ils font ne convient, ils ne sont jamais vraiment dans le bon mouvement.
Internet, la télévision, les articles, quantité d’experts parlent des ces éducations positives et bienveillantes. Tout n’est pas si simple et si facile quand la pression sociale est aussi présente.
Les parents sont en recherche d’un idéal qui peut leur gâcher la vie et par la même occasion celle de leurs enfants et celle de toute la famille. Ils ont conscience qu’ils sont en première ligne et qu’ils ont en main l’avenir de leurs loulous, ils tentent de faire de leur mieux.
La parentalité est une aventure, un mélange de stress, de tracasseries, de joie, d’émerveillement et de satisfaction. Chaque contrariété est effacée par un contentement, cela permet aux parents de résister au stress lié à leur rôle. Il existe une sorte d’équilibre néanmoins la stabilité demeure fragile.
Certains parents sont confrontés au « burnout parental », ils sont épuisés.
Dans un premier temps, ces parents mettent toute leur énergie et visent l’idéal : meilleure éducation possible, meilleure école, l’enfant doit se réaliser dans une activité sportive ou culturelle, …
Ils essayent de tout mener de front : l’éducation de leurs enfants, l’épanouissement du couple, les performances au travail, la gestion efficace du planning familial, … et puis ils craquent. Ils sont dépassés et ont parfois un sentiment d’échec généralisé.
L’épuisement parental reste tabou, la crainte d’être jugé est présente. Dans notre société on n’ose pas dire qu’on est à bout, qu’on n’en peut plus, que rien ne va. On tente tant bien que mal de garder la tête haute et de faire bonne figure devant nos proches, nos amis, nos collègues.
Le besoin de tout contrôler est caractéristique d’une forme de perfectionnisme qui devient envahissant. L’exigence élevée des parents suscite parfois une forte pression vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs enfants, l’enfant devrait être parfait.
A force d’être au top, tout le temps et en toute circonstance, le parent se perd, ne se respecte plus.
Et si La bienveillance commençait par soi-même ?
Nombreuses personnes se retrouveront dans cet article, en tant que coach, je suis persuadée qu’il est possible de trouver des solutions. Il est important de prendre conscience de ce phénomène car les conséquences ne sont pas anodines. Parfois certains enfants s’éloignent de leurs parents, le dialogue devient difficile, la communication n’existe plus et les liens parents-enfants sont rompus.
Ne serait-il pas temps de retrouver une sérénité familiale ?
Prenez un instant pour vous poser ces quelques questions :
- Et si vous étiez moins exigeant envers vous et vos proches ?
- Et si vous lâchiez prise ?
- Comment pouvez-vous prendre du recul ? Que pourriez-vous mettre en place pour vous sentir mieux ?
- Comment pourriez-vous être bienveillants et éduquer vos enfants de manière positive sans vous mettre trop de pression ?
Comme dit la citation de Arnaud Deroo :« L’enfant n’a pas besoin de parents parfaits mais de parents authentiques qui reconnaissent leurs erreurs et leurs envies de changer », le super parent n’existe pas, faites-vous confiance et faites vous aider par des professionnels en cas de besoin. Des solutions sont possibles…
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